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Levées de fond

3 octobre au 11 novembre 2023

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UN STAGE HUMANITAIRE QUI CHANGERA NOS VIES! (suite)

Déjà quelques retombées…

De retour depuis quelques mois de mon voyage humanitaire à Champerico au Guatemala avec mes élèves, je viens vous faire part des retombées de cette merveilleuse expérience. Les élèves et moi avons fait une tournée de classe dans 23 groupes de notre école le Collège Trinité à St-Bruno.  Grâce à cela, plusieurs personnes maintenant connaissent l’hôpital pour enfants et sont conscientisées aux ravages de la malnutrition.  De plus,  chacun des participants de ce voyage garde dans son cœur des souvenirs inoubliables de toutes les rencontres que nous y avons faites. Plusieurs jeunes du groupe se sont même engagés à parrainer un enfant avec l’organisme Chalice. Pour moi, qui ai organisé cette expérience humanitaire, c’est tout un cadeau, car non seulement, les jeunes ont-ils expérimenté cette solidarité pendant deux semaines au Guatemala, mais pour plusieurs d’entre eux, cette expérience se poursuivra pendant 15, 16, 17 années de leur vie, car ils se sont maintenant engagés à prendre soin de l’enfant qui a séduit leur cœur là-bas en payant chaque mois pour un suivi nutritionnel et médical ainsi que pour ses études.  Que rêver de mieux pour ces petits qui sont si indigents, mais tellement attachants! Louise Paradis, enseignante Séminaire Ste-Trinité et responsable du groupe. Témoignage émouvant de Janouka P. Depuis plusieurs années déjà, j’ai eu la chance de faire des voyages humanitaires avec ma famille dans différents pays.  En août dernier, je suis allée pour une deuxième fois à Champerico, Guatemala.  Durant huit jours, je me suis gâtée en jouant et en berçant les bébés.  J’étais si heureuse, car ils sont tellement adorables.  Malgré leurs séquelles, dues en grandes parties à la malnutrition, ils trouvent le courage de rire et de s’amuser!  Mon grand défi était de me faire proche de chacun d’eux et d’essayer, à chaque jour, de passer un peu de temps avec chacun.  Ce n’était pas toujours facile, car bien malgré moi, j’ai eu un coup de foudre pour un petit garçon, Agenio. C’est fou comme la misère est présente au Guatemala. Plusieurs de mes amis me disent qu’ils seraient incapables de vivre une telle expérience, car ils sont trop sensibles.  Je  dis à tous qu’on réussit très bien à dépasser notre émotivité, car on ressent tellement de bonheur à les aider, à les stimuler au niveau psychomoteur, à les faire rire, qu’on n’a pas le temps de s’attarder à notre propre sensibilité. N’allez pas croire que je n’ai pas pleuré quelques fois en voyant leur maigreur, leurs retards de toutes sortes, leur peau remplie de bobos, mais je me suis vite fait consolée par leurs regards pleins d’amour et de confiance.  Dans huit mois, je retournerai avec un groupe de 20 jeunes (mes amis) et croyez-moi, je compte les jours avant de revoir mon petit Agenio et tous les autres! Je vous en reparlerai… À bientôt,   Janouka. P.

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