Patricia Gagné Sergerie, impliquée depuis les débuts de la mission de son frère

     J’ai toujours été près de mon frère Armand.  Je l’ai appuyé dès son départ comme missionnaire au Guatemala. Eugène et moi passions quelques semaines par année en vacances à Champerico avec Armand en compagnie du Frère Réjean et des religieuses canadiennes présentes à cette époque. À la joie de tous, je cuisinais de bons petits plats de chez nous! Plus tard, avec les religieuses espagnoles, un lien d’amitié s’est aussi développé. Touchée par la situation des mères et des enfants dans le besoin, j’ai pris sous mon aile plusieurs familles que je visitais, non sans émotion, lors de chacun de mes voyages. Nous prenions souvent quelques jours pour voyager à travers ce pays à l’éternel printemps;  j’en garde des souvenirs merveilleux. En 1986, je me suis impliquée avec de nombreux bénévoles dans l’organisation des « Journées-spaghetti » et de nombreuses activités de levées de fonds. J’ai été également membre du conseil d’administration durant plusieurs années. Pendant les années 80-90, une partie de notre grande maison était utilisée pour entreposer les vêtements recueillis pour le Guatemala ainsi que des objets pour la vente de garage de Granby. Comme c’était réjouissant de travailler en équipe afin d’aider les démunis de Champerico.    Dès ses débuts, j’ai contribué à l’édition de la revue « La Voix de Jésus Nazaréen ». Cela représentait un travail intensif de deux semaines par édition et la revue était éditée quatre fois par année. Encore aujourd’hui, je révise la composition de plusieurs articles. On se fie à mon expérience et à mes connaissances de cette œuvre humanitaire. Après le départ de Cécile Bolduc, secrétaire-trésorière, j’ai pris la responsabilité du courrier, de faire les dépôts et de compléter les reçus d’impôt que j’accompagnais d’un mot personnel à chaque donateur. Aujourd’hui encore vous recevez mon mot écrit à la main chaque fois que vous offrez un don à la Fondation. En 2009, plus de 688 reçus ont été postés. Même si mon état de santé ne me permet plus de faire le voyage au Guatemala, j’ai toujours un profond intérêt pour cette œuvre. Je me tiens au courant de toutes les activités, du travail des bénévoles et du dévouement des religieuses qui s’occupent de nos petits malades de l’hôpital de Champerico. Aujourd’hui encore, je fais ma part comme bénévole. Au plaisir, Patricia La revue du Père Armand, hiver 2010