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Levées de fond

3 octobre au 11 novembre 2023

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Le Père Armand nous parle de l’hôpital de Champerico, au coeur de la Fondation

    Les soins de santé sont une priorité pour tous les gouvernements. Pratiquement tous les jours on en parle dans les médias et on injecte beaucoup d’argent, car la santé est une priorité en Occident. Pourquoi en serait-il autrement au Guatemala? C’est pendant mon séjour là-bas, de 1975 à 1983, que j’ai compris l’urgence de fournir un service de santé accessible à tous. Je voyais mourir de petits bébés souvent de maladies bénignes faute de soins adéquats. J’ai donc fait construire un petit hôpital à Champerico qui pourrait recevoir jusqu’à 25 tout-petits (6 mois à 3 ans). Depuis 25 ans, nous avons sauvé de la mort des centaines d’enfants et avons aidé des mamans à prendre soin de leurs petits en leur donnant une meilleure éducation à la santé. Mais il reste beaucoup à faire. Les besoins en santé sont criants. À Champerico, la grande chaleur, le manque d’hygiène, la malnutrition font des services de santé une URGENCE. Quand on sait que les gens du Guatemala gagnent peu et doivent défrayer tous les coûts reliés aux soins de santé et payer leurs médicaments s’ils vont chez le médecin ou à l’hôpital et quand on sait que les médicaments coûtent le même prix qu’ici, alors comment voulez-vous que les gens se fassent soigner? Soit que l’on se passe de ces soins, soit que les parents se privent de nourriture et du nécessaire pour faire soigner un de leurs enfants. Notre hôpital aide ces familles sans qu’il n’y ait aucun frais à payer. Le budget pour cette année s’élève à $120 000 canadiens. Nous ne recevons aucune subvention, mais c’est par des dons et des levées de fonds que nous atteignons notre but. Les besoins ne diminuent pas au contraire! Il faudrait plus de personnel, car les petits doivent recevoir des soins jour et nuit, et ce, durant des mois. Et pour assurer le soutien aux familles, nous aurions aussi besoin d’une travailleuse sociale. Notre hôpital doit continuer à aller de l’avant. Nous avons besoin de vous plus que jamais pour soigner et guérir ces petits amours. La revue du Père Armand, printemps 2010  

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