Le Père Armand nous fait mieux connaitre les religieuses qui ont la charge de l'hôpital

Pour quelle raison, les capucines ont-elles la responsabilité de l’hôpital ?

Dès leur arrivées les religieuses capucines m’ont secondé dans mon travail pour la paroisse ; préparation des enfants pour la communion, baptême, mariage, funérailles, elles ont étudié le contexte social pour  me seconder dans tous mes projets. Lors de mon départ de Champerico en 1983, j’ai confié l’hôpital aux capucines puisqu’elles étaient déjà en place au Guatemala et je me suis  engagé à les soutenir.

D’où viennent ces religieuses capucines?

Le fondateur de la communauté capucines tertiaires de la Sainte-Famille est Mgr Luis Amigo et les origines de la fondation sont espagnole. Présentement la maison provinciale est au Costa Rica et les religieuses au nombre de 112 viennent toutes de l’Amérique centrale.

Parlez-nous de celles qui travaillent à l’hôpital .

Elles sont au nombre de cinq. Sœur Rosa, (photo) est de nationalité costaricienne est la directrice de l’hôpital et infirmière de formation. C’est une femme énergique qui s’occupe des petits avec amour tout en supervisant l’hôpital.

Sœur Miriam est de nationalité guatémaltèque, elle complète ses études d’infirmière et seconde sœur Rosa. Son visage de madone reflète une grande douceur qui apaise les bébés.

Sœur Isabel, de nationalité costaricienne est débordante d’une grande vitalité, tient la comptabilité. Elle aime faire rire les enfants et les gâte. C’est elle qui répond à toutes les urgences et  les imprévus. Elle a en plus la charge d’assurer le suivi des petits à leur sortie de l’hôpital. Présentement elle suit plus de 400 enfants ainsi que leur famille.

Sœur Elsa et sœur Maria sont guatémaltèque, elles aident au travail de  la paroisse et à l’hôpital tout en continuant leur formation académique.

Faites-nous un portrait d’une de leur journée.

Puisqu’elles habitent au deuxième étage de l’hôpital, elles sont présentes en tout temps même si une dame est engagée pour surveiller les petits durant la nuit. Elles se lèvent tôt pour leurs  prières, suivies d’un temps de silence avec le Seigneur. Puis elles prennent  un léger déjeuner et hop! Tous les petits sont réveillés.

C’est le bonjour officiel de toute la communauté. Et la tâche commence : laver les bébés, les nourrir, voir à donner la médication à chacun etc. Huit dames travaillent auprès des religieuses pour répondre à tous les besoins.

Je dois vous dire que ces religieuses sont tout pour ces petits : maman, gardienne, infirmière et j’en passe. Je ne peux que remercier le Seigneur pour leur dévouement tout empreint d’amour.

  La revue du Père Armand, automne 2010