Je voulais transmettre à mon fils un cadeau:l'Amour des plus démunis

Lorsque vous tenez dans vos bras un enfant d’environ 18 mois tellement petit que vous êtes capable d’entourer sa jambe avec votre index et votre pouce, ça change votre manière de voir la vie. Mon cœur de maman a pleuré, je trouve aberrant qu’encore aujourd’hui des enfants meurent de faim.
En février 2007, lors de mon premier voyage au Guatemala, mon but était de rencontrer l’enfant que je parraine. Tel que prévu, j’ai rencontré Alberto alors âgé de 4 ans; ce fut un moment mémorable… je suis revenue avec une nouvelle vision de la vie en générale.
J’ai visité l'hôpital pour enfants de Champerico. Lorsque vous tenez dans vos bras un enfant d’environ 18 mois et que vous êtes capable d’entourer sa jambe avec votre index et votre pouce, ça change une vie surtout pour une maman comme moi. Mon cœur de maman a pleuré cette journée-là, car je trouvais cela aberrant qu’encore aujourd’hui des enfants meurent de faim et souffrent de malnutrition pendant que nos enfants canadiens souffrent d’obésité. C’est injuste : dans mon confort canadien, je mange trois repas par jour tandis que d’autres se meurent de faim. Mon questionnement était et est encore aujourd’hui : « Comment puis-je changer ceci? » À mon retour, je me suis impliquée auprès de la Fondation avec toute ma petite famille pour amasser des sous pour l’hôpital de Champerico.

Patricia Éthier, Ville deP Plantagenet, Ontario
La revue du Père Armand, septembre 2011